dimanche 27 novembre 2016

La dixième classe avec Jan Hare - le 23 novembre

Kaleb Child nous a enseigné pendant une heure. Il travaille maintenant pour le ministère de l'éducation à Victoria. Avant, il était directeur de la région scolaire au nord de l'île de Vancouver. J'avais déjà eu l'opportunité d'entendre M. Child il y a un mois à la conférence annuelle de la BCATML. Alors, je suis honoré du fait que j'ai apprendre de lui deux fois en un trimestre. Il se position en tant qu'homme avec deux origines: ses origines en tant qu'homme des Premières Nations et des deuxièmes nations (second nations). Et, il présente son point de vue en tant qu'homme métissé.

Je pense qu'il partage cette position pour deux raisons:  Tout d'abord, il aperçoit que son épouse, visiblement des Premières Nations, a vécu des expériences différents de les siens. Elle a subit plus de discrimination raciale en raison de sa visibilité en tant que femme des Premières Nations. L'histoire la plus touchante et inquiétante qu'il a partagé à cet égard, c'est quand elle est allée chez le médecin pendant sa première grossesse. Le médecin voulait la conseiller sur le contrôle des naissances. Lui, avec, dans ses mots, son visage blanc, n'a pas subit les mêmes discriminations. Deuxièmement, je pense qu'il veut que nous nous concentrons sur les connections et les différences entre les personnes des Premières Nations et des deuxièmes nations. Ce que nous faisons à U.B.C. et ce que nous ferons après U.B.C., c'est de faire partie d'un effort pan-Canadien d'améliorer les circonstances des Premières Nations et de tous les Canadiens. Nous sommes liés, même si nous sommes différents. Child, en se présentant en tant qu'homme des deux peuples, veut encourager se sentiment d'unité et de différence.

J'espère que j'aurai la chance d'écouter Kaleb Child plusieurs fois au cours des prochaines années. J'apprends de plus en plus chaque fois que je le vois.

mercredi 16 novembre 2016

La neuvième classe avec Jan Hare - le 16 novembre

Pendant cette classe, professeure Jan Hare s'est concentrée sur le partage et l'enseignement des histoires autochtones. Elle a discuté de ce sujet de nombreux angles différents. Elle nous a raconté une histoire autochtone du domaine publique qui s'appelle Coyote's Mismatched Eyes. Elle a partagé un peu sur le style de ce partage à l'orale, et aussi le fait que plusieurs histoires autochtones n'ont pas de fin dans le même sens que la majorité des histoires occidentales. Il y a une leçon et il y a beaucoup à contempler, mais il n'y a pas nécessairement un point culminant ou une fin définitive. De plus, elle a parlé beaucoup sur le sujet de comment bien représenter une histoire autochtone et aussi comment d'éviter les fausses représentations de ces histoires. Elle nous a dit qu'une histoire doit y avoir une origine. Ça ne peut pas être une histoire autochtone tout simplement. Il doit y avoir une nation associée à l'histoire.

Associé à cette classe, nous avons aussi lu un article rédigé par J. Iseke Barnes intitulé Unsettling fictions: Disrupting popular discourses and trickster tales in books for children. Dans cet article, il y a quelques consignes qui nous aideront à bien choisir et représenter les histoires autochtones.

dimanche 13 novembre 2016

Biographie - Robert-Falcon Ouellette

Robert Falcon Ouellette est né le 22 novembre 1976 à Calgary. Sa mère est Anglaise et son père est Crie de la bande Red Pheasant en Saskatchewan. Quand il était petit son père souffrait des effets psychologiques du système des pensionnats autochtones. Il était alcoolique et souvent absent. Sa mère avait très peu d’éducation et souffrait de crises fréquentes de dépression. Ainsi, l’enfance d’Ouellette s’est avérée difficile et comme jeune adulte il a même vécu sans-abri pendant plusieurs mois à Winnipeg. Cependant, il a été éduqué grâce aux efforts de sa mère qui a emprunté de l’argent pour l’inscrire dans une école privée –Strathcona Tweedsmuir.

Comme adulte, Ouellette a servi dans l’armée canadienne pendant vingt ans tout en poursuivant ses études supérieures. À ce jour, il fait toujours partie de la Réserve navale. Il a un baccalauréat en musique de l’université Calgary, une maîtrise en musique et en éducation de l’université Laval et un doctorat en anthropologie de la même université. Ayant été étudiant à l’université Laval et résident de la ville de Québec pendant des années, Ouellette a aussi réussi à maîtriser le français. Il est maintenant trilingue, étant capable de bien s’exprimer en crie, la langue de son père, en anglais, la langue de sa mère, et en français, la langue de son épouse qu’il a rencontré et marié à Québec. 



Il y a quelques ans, Ouellette a déménagé avec sa femme et ses cinq enfants à Winnipeg, où il a accepté un emploi prestigieux à l’université du Manitoba. En tant que directeur des programmes d’éducation autochtone, Ouellette était responsable de la gestion et de la croissance des programmes d’études autochtones à l’université du Manitoba. Il a occupé ce poste pendant quatre ans avant de se consacrer entièrement à une carrière en politique. En 2014, il s’est présenté en tant que candidat à la mairie de Winnipeg, mais il a perdu contre Brian Bowman, lui-même un candidat autochtone d’origine métisse. L’année suivante, Ouellette s’est joint aux rangs des candidats libéraux pour l’élection fédérale. Il a gagné par une grande marge, et il est maintenant député fédéral pour la circonscription de Winnipeg-Centre.