Le sujet abordé dans cette classe était les pensionnats autochtones. Nous avons appris un peu sur l'histoire de ces écoles, qui étaient en place pendant plus d'un siècle (1831-1961) dans toutes les provinces du Canada. Au coeur de ce système d'écoles résidentielles était l'intention d'assimiler les autochtones à la culture européenne. Les étudiants autochtones étaient séparés de leurs familles et de leurs terres, ils n'avaient pas le droit de communiquer dans leur langue ancestrale, et ils ont été instruits par des enseignants anglophones ou francophones de culture européenne. Mandaté par le gouvernement fédéral, l'administration de chaque école était confiée à plusieurs églises de différentes dénominations.
En 90 minutes, nous n'étions pas en mesure d'étudier tous les aspects des pensionnats autochtones au Canada. Cependant, Mme. Hare nous a montré une vidéo très instructive dans laquelle Gerry Oleman, de la nation St'at'imc, a résumé son experience personnelle dans un pensionnat et aussi comment le système global a affecté toute sa famille pendant plusieurs générations. Nous avons appris que sa mère avait peur de lui enseigné sa langue ancestrale, parce qu'elle avait été punie maintes fois pour l'avoir utilisée dans son école résidentielle. Il a aussi expliqué que sa séparation physique de sa famille pendant les mois et les années qu'il était au pensionnat a détruit partiellement l'expression des sentiments d'affection physique entre eux. À la fin de la vidéo, je pouvais entendre quelques membres de la classe en train de pleurer. C'était un moment difficile, mais je pense que tout le monde est sorti de la classe plus motivé que jamais à enseigner au sujet des écoles résidentielles dans leurs futures salles de classe.
Je n'ai pas de questions à poser. J'étais très touché par le sujet et j'espère apprendre de plus en plus sur les écoles résidentielles.
mercredi 28 septembre 2016
mercredi 21 septembre 2016
La troisième classe avec Jan Hare - le 21 septembre
Aujourd’hui,
nous avons parlé des savoirs autochtones. Appuyant sur l’article que nous
avons lu, Learning from Indigenous Knowledge
in Education, nous avons appris que, même s’il y a des différences
importantes entre les communautés autochtones au Canada, il y a aussi tant de
choses qui les unissent. Les communautés autochtones donnent la priorité à l’apprentissage
à travers la communication orale et l’expérience. Il y a aussi beaucoup de
respect accordé aux savoirs des anciens et des guérisseurs, à la nature
et la relation entre les personnes et la nature, et aux langues autochtones qui
portent avec elles des conceptions culturelles uniques.
Après cette
discussion, nous nous sommes divisés en groupes de trois ou quatre, et chaque
group a eu l’opportunité de lire un livre pour enfants rédigé par un auteur
autochtone. Le nôtre s’appelait The Raven
and the Loon, et l’histoire se concentrait sur deux personnages sous la
forme d’un corbeau et d’un huard. Il y avait des thèmes autochtones représentés
dans la personnification des animaux, le choix des animaux et d’un paysage locaux,
et dans l’ambiance général de l’histoire. Par exemple, en lisant l’histoire, nous
apprenons pourquoi les corbeaux ont des plumes complètement noires et les
huards ont des pieds complètement plats. (Si vous voulez savoir pourquoi, vous aurez
besoin de le lire !)
Je voudrais
savoir s’il y a plusieurs livres pour enfants rédigés ou traduits en français,
et sinon, si nous avons le droit d’ajouter une deuxième ou troisième langue à
ces livres dans nos salles de classe.
samedi 17 septembre 2016
La Deuxième classe avec Jan Hare - le 14 septembre 2016
Au cours de cette
classe, professeure Hare nous a présenté le constructivisme comme théorie d'apprentissage. L'idée de base derrière cette philosophie est que les êtres
humains sont façonnés par leurs interactions sociales. Un individu
développera son identité et sa personnalité selon la façon dont les autres personnes les voient et les traitent, et, bien
sûr, comment ils agissent à leur tour.
Aujourd’hui
au Canada nous habitons dans un milieu social dans lequel nous voyons et nous
traitons les Premières nations d’une manière coloniale ou quasi-coloniale. Cette situation est apparue au cours des quelques derniers siècles en conséquence d'une longue série de relations coloniales et
hiérarchiques entre les allochtones et les autochtones. Ainsi, en tant que
société, nous avons besoin de restructurer ces relations, et en tant qu’éducateurs,
nous devons aider à démarrer ce processus dans nos écoles et dans nos salles de classe. En
bref, nous avons besoin de réorienter nos pensées et les pensées de nos étudiants envers les Premières nations en mettant en question les images coloniales et hiérarchiques que nous avons hérités et en respectant leur capacité de
se représenter eux-mêmes. Nous devons faire de notre mieux de mettre en œuvre un
nouveau système d’interaction sociale entre les allochtones et les autochtones
où le respect mutuel des identités distinctes peut fleurir.
J'ai vraiment
apprécié cette classe. Les idées partagées étaient complexes, mais elles ont
été présentées clairement. J’avais l’impression que la leçon de cette
classe allait au-delà des relations entre les allochtones et les autochtones. Selon moi, même si l'accent a été mis sur les Premières nations, professeure
Hare voulait cultiver une appréciation globale de différents points de vue provenant
de toutes les différentes expériences sociales de l’humanité.
mercredi 14 septembre 2016
La Première classe avec Monsieur Powell - le 7 septembre 2016
Dans cette classe, nous avons appris à distinguer et à contextualiser la terminologie concernant l'étude et l'enseignement de l'indigénéité. Ainsi, nous avons appris les différences subtiles entre les mots « aborigène », « autochtone », « amérindien » et « Premières nations. » Ce que j'ai apprécié le plus dans ce processus était l'implication que le français au Canada a des aspects fortements locaux. C'est à dire, même si le mot « autochtone » se traduit en anglais comme indigenous, en français au Canada nous le comprenons en général comme référence aux premiers peuples de ce pays.
Au début de la classe, nous nous sommes présentés en embrassant un peu de culture autochtone. Nous avons formé un cercle et nous avons déclaré non seulement nos noms et nos lieux de naissance, mais aussi les lieux de naissance de nos grands-parents. Je pense que de telles activités sont d'excellents moyens pour l'importation et l'intégration de quelques influences et practiques autochtones dans une salle de classe.
Une question générale que je me pose est comment, en Colombie-Britannique, est-ce que nous pourrions intégrer plus de connaissances émanent de la confluence des cultures francophones et autochtones? Est-ce que c'est un but que nous devrions poursuivre avec vigueur dans cette province?
Au début de la classe, nous nous sommes présentés en embrassant un peu de culture autochtone. Nous avons formé un cercle et nous avons déclaré non seulement nos noms et nos lieux de naissance, mais aussi les lieux de naissance de nos grands-parents. Je pense que de telles activités sont d'excellents moyens pour l'importation et l'intégration de quelques influences et practiques autochtones dans une salle de classe.
Une question générale que je me pose est comment, en Colombie-Britannique, est-ce que nous pourrions intégrer plus de connaissances émanent de la confluence des cultures francophones et autochtones? Est-ce que c'est un but que nous devrions poursuivre avec vigueur dans cette province?
dimanche 11 septembre 2016
La Première classe avec Jan Hare - le 7 septembre 2016
Dans la première
classe enseignée par la professeure Jan Hare, nous avons appris ce que c’est l'idée
générale derrière l'indigénéité, le vocabulaire concernant l’étude et l’enseignement
de l'indigénéité, et l'histoire (très) générale des Premières nations au
Canada. Professeure Hare nous a expliqué que l'idée générale derrière
l'indigénéité est de reconnaitre et de comprendre que d’autres peuples voient
le monde et son histoire différemment. Elle a constaté qu'il n'y a pas un seul
point de vue ou un seul récit historique, mais plusieurs. Au Canada, une
histoire inclusive comprend donc non seulement l'expérience des travailleurs et
des familles qui ont migré vers ce territoire de l'étranger, mais aussi
l'expérience des Premières nations face à ce phénomène de migration massive et
souvent violente.
Professeure Hare nous
a également demandé d'examiner pourquoi l’indigénéité fait dorénavant partie
intégrante du programme d'éducation en Colombie-Britannique. Elle nous a fourni
deux raisons générales. La première était la démographie. La population des
Premières nations s’accroit rapidement et est en train de devenir une partie plus
importante de la population canadienne. La deuxième concernait les résultats de
la Commission de vérité et réconciliation. Les Premières nations du Canada ont beaucoup
souffert. Un effort sincère doit donc être engagé afin de reconnaître cette
souffrance et de chercher de la réconciliation entre les Premières nations et
la reste de la société canadienne. L’effort d’enseigner à tous les enfants de
la Colombie-Britannique la réalité de l'histoire des premiers peuples de cette
province et de leurs exploits contemporains est ainsi une partie centrale de ce
processus.
Ma réaction à
cette première classe était positive. Je pense que la sensibilisation des
Canadiens à la réalité des Premières nations dans toutes les salles de classe
de la Colombie-Britannique est correcte d’un point de vue moral et représente
mieux l’histoire de l’endroit où nous vivons ensembles.
Preuve de présence autochtone
Sur l'autoroute 99, de nombreux panneaux de signalisation sont maintenant bilingues. Dans cette photo, on peut voir un panneau routier qui porte les noms de Squamish et Whistler (ou Sḵwx̱wú7mesh et Sḵwiḵw) en anglais et en squamish. Je l'ai choisie parce qu'elle représente le début d'une renaissance de la reconnaissance de la présence autochtone en Colombie-Britannique.
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